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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 17:35

                                                    Sur fond d'acte notarial signé le 30 décembre 1921 par Amédée de Laissardière, directeur de la "Compagnie Sucriére et agricole de Lieusaint", voici quelques vues de la sucrerie remontant à cette époque.

 

vues-sucrerie-jadis_PhotoRedukto.jpg

 

 

 

 

 


 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'objet du bail résidait dans la location d'un terrain à la compagnie de chemin de fer PLM.

La sucrerie jouxtait la ligne Paris-Melun (plus tard le TGV empruntera ce parcours en direction de Lyon)

A cette époque, le développement du transport de betteraves pouvait utiliser notamment le chemin de fer pour l'approvisionnement des betteraves.

 

 


Voici le bail qui fut plusieurs fois renouvellé.

 

bail-2.jpg

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bail-4.jpg

bail-5.jpg

 

 

 

Nous constatons que la date du premier aout 1942 réengageait la sucrerie pour trois ans.


Henri Béghin en avait fait l'acquisition un an plus tot à des Russes. La sucrerie était à vendre car non rentable faute d'investissements suffisants et d'une gestion rigoureuse.

Une offre avait était préalablement faite à Monsieur Pajot, autre grande figure de l'industrie sucriére, qui déclina la proposition.


Signalons que la sucrerie avait auparavant déjà cessé une fois son activité.

 

La sucrerie de Lieusaint connut jusqu’à la première guerre mondiale  de grosses difficultés financières au point qu’elle dut même fermer ses portes à la fin de la guerre 1914-1918. Preuve que la sucrerie a été en prise directe avec ses planteurs : les producteurs de betteraves se groupèrent pour la remettre en service au lendemain de la Grande Guerre.

 

 En 1924, le syndicat de planteurs de betteraves de la sucrerie de Lieusaint avait été fondé sous la présidence de Jacques Angrand, agronome de talent et négociateur hors pair qui sut créer entre industriels et planteurs des liens de solidarité et de respect mutuel. La société ainsi fondée ne disposait pas de capitaux suffisants hélas  pour assurer l’expansion et la modernisation de la sucrerie.


Les planteurs de betteraves durent la céder à un groupe privé qui jusqu’à la seconde guerre mondiale se révéla en fait incapable d’en assurer une rentabilité convenable.


La société qui n’était pas en mesure d’assumer son développement  appartenait, à la veille des années 40, à des Russes qui ne furent pas eux mêmes en mesure d'assurer le développement et la rentabilité de l'affaire.

 

Henri Béghin puis son célèbre fils Ferdinand, futur président du groupe Béghin-Say, allaient suffisamment investir et la développer techniquement à un trés haut point pour arriver à ce que la sucrerie soit une référence dans son domaine et soit aussi considérée comme l'une des plus modernes d' Europe dans les années soixante.


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